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Busy avec Pierre Marie SINDO
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C Kema ?
Djobusy Productions : Pouvez vous,vous présenter ? (petite bio filmique)
Je suis Pierre-Marie Sindo, né il y a maintenant 27 ans à Abidjan (Côte d’Ivoire) réalisateur (de films d’animation jusqu’à présent), animateur 2D et 3D pour le studio Sinanimation. je signe mes productions sous le pseudo de Piña.
Ma filmographie :
2008 : Foot’ivoire : la série (10 épisodes)/ 2mn. Film d’animation ; Réalisateur
2008 : Salle 7 : le devoir n’aura pas lieu / 7 mn. Film d’animation; Réalisateur
2008-2011 : C Kéma ? (série animée de 60 épisodes) / 1 mn. Film d’animation; Réalisateur
2009 : Le Rang/ 9mn. Film d’animation; Réalisateur
2011 : Le Rêve Brisé/ 30 mn. Assistant réalisateur.Djobusy Productions : Quel type de formation avez-vous suivi ?
Pierre-Marie SINDO : Après mon BAC en 2005, j’ai obtenu plus le DEAG-AP (Diplôme d’étude artistique générale en art plastique) spécialité Graphisme à l’école nationale des Beaux Arts d’Abidjan et mon intérêt pour le cinéma m’a amené en 2009 à décrocher une Attestation de formation professionnelle en réalisation cinéma à Ciné Cours, école de cinéma et de télévision – Québec.Djobusy Productions : Quelle différence entre un réalisateur d’animation et un réalisateur de film live ?
Pierre-Marie SINDO : La différence entre un réalisateur d'animation et un réalisateur de film live est que le 1er cité doit recréer tout un monde (environnements, comme personnages) et lui donner vie avec toutes les émotions possibles, rendant la tâche de celui-ci bien plus ardue que celui du film live (sans minimisé son travail) qui lui peut s'appuyer sur un décor existant (qui a la possibilité d'être modifiable) et surtout des personnages joués par des acteurs réels.
Voilà.Djobusy Productions : Réalisateur (ou dessinateur?) est-ce un métier ou un mode de vie ?
Pierre-Marie SINDO : Réalisateur c’est en même temps un métier du moment où comme tout métier il y a une formation que ce soit sur le banc ou sur le tas et qui arrive à faire vivre son homme en tout cas y a des personnes qui y arrivent. C’est aussi un mode de vie parce que le réalisateur a une approche différente sur le monde par rapport à un citoyen lambda, cela se traduit dans chacun de ses films où c’est sa personne qu’il partage quelque soit les thèmes traduits.Djobusy Productions : Le choix des emplois existe-t-il (dans l'animation) ?
Pierre-Marie SINDO : J’espère ne pas être hors sujet. Le choix des tâches existe forcément dans l’animation. Un bon dessinateur n’est pas à coup sûr un bon animateur 2D (ou 3D) et puis il y a des personnes qui se sentent plus à l’aise dans la création d’environnement ou même dans l’animation d’objet de type mécanique, sans oublier la colorisation et les effets spéciaux. J’irai même à dire que ce sont des métiers de l’animation.Djobusy Productions : Quel est le rôle du réalisateur (artiste) dans la société Africaine et ivoirienne en particulier ?
Pierre-Marie SINDO : C’est celui d’être en quelque sorte la conscience, l’éducateur, l’électrochoc et son pourvoyeur de joie et de bonne humeur de la société Africaine. Ouvrir les yeux de cette société là qui en majorité voit la cause de son retard ailleurs, la remettre en cause à chaque fois et aussi lui redonner espoir à travers des productions réalistes non pas forcément au niveau de son environnement (la forme) mais au niveau surtout des actes, des sujets abordés (le fonds) par exemple : Si tu ne travailles pas, tu ne mangeras pas. Et ça quelque soit le genre du film (action, science-fiction, comédie…) ce genre de sujet peut être traité sans problème.Djobusy Productions : Que souhaitez vous apportez au cinéma Africain? Ou de Cote d’Ivoire?
Pierre-Marie SINDO : Au cinéma de chez moi comme d’Afrique, j’aimerais tout simplement participer à son autonomie qu’il n’est plus à attendre forcément des fonds venant hors du continent. Il y va de l’authenticité du cinéma Africain. Moins il y aura de mains extérieures mieux nos scénaristes pourront s’exprimer. Mais pour réussir ce genre d’initiative il nous faut avec humilité s’inspirer des pays où le cinéma est à une place honorable et l’adapter à nos réalités. -